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IMG_2713 (Copier)Nous partimes dix sept, et revinrent tous intacts.  Le sourire népalais qui partout sévissait  Balaiera à jamais mauvais coup de jarnac Qui en ce jour dernier nous a bien agacé Mais nous ne dirons pas Népal égal Arnaque. Et les belles images de la terre du Népal Ne seront pas ternies par l'empire du levant Qui nous laissera lui, un souvenir bien pâle De nos mémoires vidé, balayé par le temps  Car ainsi va la vie, ainsi font les cons   Pour ce qui me concerne, je voudrais retenir Les sommets majestueux de notre dame nature Qui en mon cœur réjoui raviva souvenirs De tant d'années passées à me remplir d'air pur Tant d'années à grimper, à prendre du plaisir Me rappelant sans cesse que la nature est grande. Que s'il en est besoin, l'homme qui se croit Dieu Devant de tels spectacles doit vite se reprendre.  La force et la puissance sont pour lui des vœux pieux   Que son orgueil immense l'empêche de comprendre. Mais tant de majesté c'est aussi l'espérance Car si montagne est grande et nous toise de haut  Nous l'on pleure, nous l'on rit, nous l'on aime, nous l'on pense  Si l'on peut la gravir, l'inverse lui est faux Oui c'est dans la souffrance, mais aussi l'espérance. Car la vie éternelle, nous l'avons nous aussi. Ses poussières que le vent ou les torrents emportent  Ressemblent à nos cendres en son sol enfouies. Mais ce qu'on a de plus, vers l'éternel nous porte,  C'est ce qu'on a d'esprit et que l'on a transmis. Après philosophie, fût elle brin d'idioties, C'est bien vers vous amis que volent mes pensées. Durant ces quinze jours compagnons de folie Ma mémoire flétrie, mon corps tout cabossé  Ont oublié le temps, je vous en remercie. Et puis Dinesh nous eûmes, qui eût ce grand courage  Comme l'enfant prodigue, de son pays quitter Pour revenir plus fort et nous faire partager Dans un français parfait, de sa culture, les pages,   En distinguant toujours croyances et vérités:  Si les vaches furent sacrées, c'est pour avoir du lait Avant qu'elles ne soient toutes par pure avidité, Pour le malheur des hommes, par leurs mains sacrifiées. C'est ce que nous apprit notre guide éclairé. Bien d'autres choses encore dont on ne s'est douté.   Vos enfants sont rangés pour aller a l'école,  Parfaitement vêtus et bien encravates. Comme tout enfant du monde en quête de babioles,  Il leur prenait parfois envie de quémander Tu nous disais alors de garder nos …? Tu avais tout compris: qu'humaine déchéance D'abord par le physique commençait a miner, Qu'il fallait en premier soigner les apparences,  Tu nous priais aussi, de l'aumône refuser Qui met vers dans le fruit et pousse à l'assistance. Nous garderons de toi, ami du bout du monde  Ton esprit d'aventure et l'envie d'évoluer. Tu as compris aussi que la terre était ronde Qu'il te fallait partir pour pouvoir avancer En allant droit devant, tu bouclerais la ronde.  Et ta charmante épouse au regard pétillant  A son tour nous apprit la convivialité.  Qu'on était tous des frères, Népalais ou normands Yab, zoreils ou zarabs, ou encore occitans Alors pourquoi ces guerres, ces massacres sanglants  Dis a zot nou le la, à tous ces massacreurs Qu'on se fout de la race ou bien de la couleur  Ce qu'importe avant tout c'est ce qu'on a dans le cœur  Qu'on soit blanc qu'on soit noir, il a la même couleur Dieu et diable complices pour répandre la douleur? Et puis y eut Summit au sourire éternel  Bataillant chaque jour pour carburant trouver  Avec faut bien le dire, une efficacité. Et notre roi des fleurs qu'on doit aussi saluer  Qui par sa gentillesse a bien su nous charmer  Allez ami, c'est fini, beaucoup trop long, mais il faut bien occuper mes insomnies.  La grève est finie, il faut bien s'occuper  Pour quand la prochaine épopée?

Alix

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